Marcher seul, sac au dos, c’est se livrer entièrement aux dangers et aux hommes. Il n’y a nulle possibilité de fuite comme à vélo, ou d’abri comme avec une voiture. – Bernard Ollivier
J’ai décidé de partir en voyage pendant 11 mois avec un sac à dos le plus compact possible. Du coup chaque item à son importance : je minimise mon équipement pour maximiser son utilité.
Le but est d’avoir un sac minuscule tout en étant préparé à toute situation.
Je suis un peu un fanatique en ce qui concerne la préparation de mon sac… Déjà 5 mois que j’ai acheté tout ce qu’il me faut après avoir passé des nuits blanches à rechercher ce qui conviendrait parfaitement à mes besoins.
Je vais donc vous présenter mon équipement et comment je fais pour vivre pendant 11 mois avec 2 slips et une chemise…
Le Sac à dos : Deuter Futura 28
Ce sac à dos 28 litres est parfait pour vagabonder. Il possède un grand compartiment qui peut être divisé en deux en zippant la partie inférieure, une petite poche frontale et deux poches latérales. La rain cover permet de tout garder au sec par temps de pluie.
Un des gros avantages de ce sac est son système de suspension du dos qui permet d’être à l’aise quoi qu’il arrive car le dos ne touche pas directement le sac.
Il pèse 1300 grammes et passe en bagage cabine dans les avions. Son prix varie entre 80€ et 90€.
Vêtements : ultra-utilité
Mes vêtements sont organisés par couches, pour être capable de supporter confortablement des températures allant de 0°C à 40°C. L’un des principaux matériaux est la laine mérino : c’est une laine très fine qui peut être tissée en teeshirts sans gratter ni faire de peluches comme les pulls en laine de nos grand-mères.
La laine est le meilleur ami du vagabond :
- elle sèche très rapidement
- elle évacue la transpiration et tient chaud
- elle a des propriétés anti-microbiennes
- elle est légère
- un petit inconvénient, ça coûte cher.
Après c’est un choix, je préfère emporter très peu d’affaires de très bonne qualité quitte à ce qu’elles soit un peu plus couteuses.
Donc pour en revenir aux couches, j’utilise un teeshirt en laine mérino comme première barrière contre le froid, qui peut aussi servir par temps chaud avec les manches remontées.
La plupart du temps je porte ma chemise “Bear Grylls” qui est assez ultime : deux poches frontales et une à zip, une poche secrète intérieure, des aérations, matériau léger et anti-uv qui sèche très vite.
S’il fait un peu froid je porte ma chemise par dessus un ou deux teeshirts en laine. Lorsqu’il fait vraiment froid je met ma “mini-doudoune” Montbell qui est très légère et a une formidable capacité d’isolation. C’est comme un sac de couchage pour le haut du corps, mais en forme de veste ! Et la dernière couche, c’est mon kway Marmot Mica pour protéger de la pluie et du vent.
Au niveau des jambes je n’ai qu’une seule paire de pantalon convertible en short et un leggings en laine mérino s’il fait froid.
Tout cela coûte cher et j’ai passé des mois (véridique !) à guetter les bonnes occasions, les promotions et le taux de change pour trouver ces éléments au meilleur prix possible. Il y a même des fois où j’ai profité de mon travail de steward pour aller en chercher aux USA. Donc ce n’est pas du tout une liste à respecter à la lettre mais vous pouvez vous en inspirer si vous partez aussi en voyage. Je veux surtout souligner l’esprit de “privilégier la qualité à la quantité”.[one_half]
- 2 slips (IceBreaker)
- 1 maillot de bain
- 1 leggings (SmartWool)
- 2 paires de chaussettes (IceBreaker)
- 1 chemise (Bear Grylls)
- 1 ceinture à poche secrète
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- 2 teeshirts à manches longues (SmartWool)
- 1 pantalon convertible (The North Face)
- 1 paire de chaussures (Timberland)
- 1 MontBell Ex-Light Jacket
- 1 kway (Marmot Mica)
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[one_third][/one_third] [one_third][/one_third] [one_third_last][/one_third_last]Couchage super-compact
J’ai choisi d’allier un sac de couchage très compact pour les nuits froides et un drap – ou sac à viande – que j’utilise beaucoup dans les guest-house ou en guise de serviette de douche. Si je suis trop mouillé j’ai une serviette de camping, celles qui absorbent 10 fois leur poids en eau. En plus de ça j’ai une couverture de survie au cas où.
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Electronique nomade
Un des piliers de mon équipement est mon appareil photo, il ne me quitte jamais. J’ai longtemps cherché un appareil de bonne qualité à un prix qui ne soit pas excessif, tout en étant compact et sans avoir à penser aux trucs de pro tout le temps (fichiers raw, objectifs interchangeables, postproduction etc.).
Le grand gagnant est le Nikon P300 : un compact semi-pro à moins de 300€ – (200€ en duty free à l’aéroport CDG).
Le principal avantage du P300 est sa versatilité. Je peux faire de belles photos dans la majorité des situations. La nuit son ouverture à 1.8 permet de faire d’excellente photos, il dispose de plein de modes qui fonctionnent très bien (gros plan, portrait avec detection des visages, paysage, sport etc.) et on peut le régler sur les modes A (ouverture), S (vitesse d’obturation), P (préprogrammé) ou M (manuel) comme les vrais réflex !
Visitez mon flickr pour voir quelques clichés. À ce propos vous recevrez bientôt un guide complet pour apprendre à faire de belles photos sans être un pro si vous vous êtes inscrit sur ma liste.
Le P300 fait de bonnes vidéos HD mais j’utilise surtout une caméra faite pour les sports extrêmes qui filme en grand angle, plus résistante aux chocs et à l’eau : La Drift HD. Parmi ses fonctionnalités, time-lapse, night mode, films en 1080p/720p de 30 fps à 90 fps pour faire des ralentis et photos.
Pour faire des sauvegardes de mes photos et vidéos j’utilise un disque dur externe.
Mon téléphone est tout particulièrement adapté aux voyages : quadribande, résistant aux chocs et à l’eau, avec une batterie qui dure 1 semaine et doté d’un lampe led : le Samsung Solid B2100.
Je lis beaucoup de livres sur le marketing, le business et les voyages alors pour ne pas avoir un sac entier plein de livres j’utilise un Kindle d’Amazon, qui est une solution économique et pratique à la fois. Pour à peut près 100€ cet appareil se rentabilise tout seul car je ne paye plus de frais de port et certains livres coutent moins cher au format kindle. Sans compter le gain de place, la capacité d’obtenir un livre n’importe où dans le monde grâce à la connexion 3G et la facilité de lecture de son encre électronique.
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C’est à peu près tout, j’utilise un ordinateur portable pour écrire et aller sur internet. Tous ces trucs utilisent des cables USB donc je les recharge avec mon ordinateur. J’ai aussi quelques pochettes étanches pour les stocker dans mon sac.
Médicaments, Gri-Gri, Anti-moustique et Carnet de voyage
Une paire de tongues. Deux trousses de médicaments pour survivre avec deux slips et une chemise pendant 1 an. Une statuette de Buddha qui m’accompagne dans tous mes voyages, une ou deux bouteilles d’anti-moustique et un carnet pour écrire. Ah oui une brosse à dents aussi.
Et deux petites bouteilles du savon magique du Dr Bronner, un produit qui sert de dentifrice, gel douche, shampoing, liquide vaisselle, lessive et autres que j’ai oublié…
Lorsque je suis en vadrouille et que l’endroit où je laisse mon sac est plus ou moins safe, j’emporte caméra, appareil photo, passeport, carnet et harmonica dans une sacoche que je porte en bandoulière.